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LECTURES GOURMANDES
28 janvier 2016

Comme un désir qui nous ronge de l'intérieur...

 

Je souhaite tout d’abord remercier les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce roman !

C’est avec plaisir que je me suis plongée dans la lecture de Femme au foyer de Jill Alexander Essbaum. Au départ, le titre et le résumé de l'oeuvre me donnaient vraiment envie de lire ce roman. Et puis ensuite,  j’ai été un peu mitigée car certains critiques le rapprochaient de Cinquante nuances de Grey  (qui ne fait pas partie de mes genres littéraires habituels). Mais, ensuite, j’ai vite vu que d’autres le comparaient à Madame Bovary et Anna Karénine (qui sont, en passant, deux de mes bijoux littéraires favoris), alors j’ai sauté le pas ! Et je n’ai pas été déçue !

                                  IMG_5262

Un petit résumé…

En quelques mots, c’est l’histoire d’une femme se prénommant Anna. Celle-ci vit une petite vie tranquille (enfin c’est ce que tout le monde pense) en Suisse avec son mari Bruno et ses enfants Victor, Charles et Polly Jean. Anna en a assez de cette vie monotone, Anna en a assez de repenser à sa vie passée en Amérique, Anna en a assez de ne pas avoir d’amis Suisse…. Anna est désespérée. C’est pourquoi, tout au long de ce roman, notre femme au foyer va être tiraillée par de nombreux dilemmes. Et n’aura donc comme seul échappatoire que le désir lié à ses aventures sexuelles.

Quel choix faire lorsque l’on est partagé entre devoirs familiaux et désirs ? Les secrets peuvent-ils être cachés à jamais ?

Et petit à petit sa vie deviendra comme un tourbillon, comme une tornade dans laquelle elle ne pourra sortir, dans laquelle elle sera comme prisonnière, prise au piège de ses propres actes… Actes qui ne sont pas sans conséquences et ennuis….

 

Mon avis…

Il ne faut pas voir ce roman comme un roman racontant les aventures et désirs d’Anna avec ses amants mais comme le roman d’une vie.

J’ai apprécié cette lecture pour son côté « histoire », frontière entre désirs et devoirs, mais aussi pour toutes les réflexions qui y sont juchées, notamment lors de ses rendez-vous avec la psychiatre. Quelles sont les différences entre la honte et la culpabilité ou encore entre le besoin et de désir ?

Le personnage d’Anna est attachant. J’ai eu envie d’aider cette femme, de l’aiguiller et j’ai aussi eu de la pitié pour elle. C’est alors bien une Madame Bovary moderne avec une petite touche d’Anna Karénine que j’ai suivi tout au long de cette lecture.

L’écriture est franche, droite mais aussi sensible. Celle-ci nous transmet différents sentiments liés à la sensualité, la honte, la peur, la tristesse… On a l’impression de se retrouver à côté d’Anna, on est comme spectateur lors de cette lecture.

J’ai donc ouvert ce roman perplexe ne sachant à quoi m’attendre réellement. Je l’ai refermée perplexe, réfléchissant aux impacts de nos désirs dans nos vies, mais aussi ravie d’avoir pu lire ce roman !

 

Bonne Lecture :)

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Commentaires
L
Grand écart entre Mme Bovary et 50 nuances! Je suis curieuse maintenant!
L
S'il ressemble plus à mme Bovary qu'à 50 nuances, alors il faut que je le lise! Merci pour cette découverte!
A
Des avis vraiment très différents sur ce roman.
Y
C'est chouette quand on est agréablement surpris par un livre ! Malheureusement, je ne sais pas si celui-ci me plairait...
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